Les études effectuées par différents experts en santé sexuelle et reproductive, prouvent que les avortements non sécurisés sont à l’origine d’environ 39000 décès chaque année dans le monde entier et entraînent l’hospitalisation de millions de femmes supplémentaires en raison de complications.
Précisons que la plupart de ces décès sont concentrés dans les pays à faible revenu, soient plus de 60% en Afrique.
La République Démocratique du Congo n’est pas épargné et fait partie des pays africains qui ont fait gonflé le pourcentage susmentionné, où un grand nombre de filles et femmes sont victimes des décès et des traumatismes résultant d’un avortement non sécurisé.
Signalons que jusqu’à présent, l’avortement non sécurisé reste un problème catastrophique en matière de santé publique qui représente jusqu’à 13% de la mortalité maternelle à l’échelle mondiale. Et ceci, laissant de centaines de milliers de survivantes atteintes de complications à long terme. Notamment, l’infertilité et des douleurs chroniques.
Sachant que L’avortement est une intervention simple et extrêmement sûre lorsqu’elle est pratiquée selon des méthodes recommandées, adaptées à la durée de la grossesse et surtout quand le personnel soignant pratiquant l’avortement a les compétences nécessaires à la matière.