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En RDC, selon l’enquête MICS-2018, 30% des cas de mortalité maternelle ont pour cause les avortements clandestins. Et à ce jour, le pays a seulement un taux de planification familiale de 18%. Des chiffres qui sont encore faibles et qui doivent être améliorées. Par ailleurs, pratiquer l’avortement sécurisé nécessite la mise en place de service d’avortement sans risque, des matériels et médicaments sécurisés. En outre, la femme doit être consentante et détenir toutes les informations sur ce traitement spécifique. Les articles 165, 166 et 185 du code pénal congolais criminalisent l’avortement bien que le protocole de MAPUTO dépénalise une certaine catégorie d’avortement. IJEFA continue à sensibiliser sur les dangers que constituent l’avortement clandestin et la nécessité de promouvoir l’avortement sécurisé dans certaines circonstances, selon le Protocole de Maputo. L’avortement sécurisé suppose plusieurs conditions et des contextes précis car ce n’est pas toute femme qui le veut, qui peut en bénéficier. Selon le Protocole de Maputo, l’avortement sécurisé doit être effectué pour des cas d’inceste, de viol, d’agression sexuelle, mais aussi lorsque la grossesse met en danger la santé physique et mentale de la mère ou la vie du fœtus. IJEFA donne des informations correctes sur les droits sexuels et reproductifs et plaide pour des choix éclairés face à une grossesse non planifiée.